Dans le métier d’Avocat, il y a aussi les généralistes et les spécialistes. Si vous êtes amené à faire appel au service de ce professionnel du droit, vous devez pratiquement faire le bon choix pour garantir le succès de votre affaire et pour être sûr d’être bien accompagné.
Le généraliste
L’avocat généraliste est un professionnel de droit qui dispose de la capacité de prendre en main différents types d’affaires. Ses compétences sont toutefois limitées dans certains domaines spécifiques. Étant sans spécialisation, il pratique indifféremment toute matière juridique. Il peut en revanche avoir un ou des domaines de prédilection suivant son expérience et la variété de ses missions. Au bout de quelques années de pratique dans sa profession, un avocat généraliste finit par affiner ses compétences sans pour autant disposer d’un certificat de spécialisation. En tant que généraliste, il est juriste formé pour cerner à peu près toutes les situations. Seulement un bon avocat généraliste orientera son client vers un avocat plus compétent ou spécialisé s’il juge que l’affaire est hors de son domaine de compétence.
L’avocat spécialisé
C’est un généraliste qui choisit de devenir un spécialiste en passant un examen afin de faire reconnaître ses compétences dans une ou plusieurs disciplines juridiques. Les domaines qu’il va choisir seront donc les mentions de sa spécialisation et pour chacune d’entre elles, il devra obtenir obligation un certificat de spécialisation. Pour obtenir une spécialisation, l’avocat doit également témoigner d’au moins 4 ans d’exercice dans le domaine avant de passer une épreuve de contrôle de ses connaissances. Le nombre de mentions est généralement fixé à 2 mais il peut exceptionnellement être porté à 3.
La différence entre spécialisation et domaine de compétence
Ce professionnel de droit peut seulement faire état d’une spécialisation une fois que le jury valide ses compétences professionnelles après les 10 heures de formation (voire plus) qu’il a effectuées par an dans son domaine de spécialisation. Le Conseil national des barreaux lui délivre ensuite un certificat mentionnant sa spécialisation, qui peut également être accompagnée d’une qualification spécifique accordée par le jury. Sa spécialisation lui permettra de préciser son champ d’activité auprès de ses clients.
Le domaine de compétence s’agit quant à lui d’une publicité personnelle de l’avocat faisant l’objet d’un contrôle de son barreau d’appartenance. Spécialiste ou non, l’avocat doit toujours témoigner d’une obligation déontologique de compétence à l’égard de son client. Mentionner son domaine de compétence ne traduit pas une faute pour l’avocat, en revanche seuls les avocats titulaires d’un certificat de spécialisation ont le droit de porter le titre « avocat spécialiste » ou « spécialisé en ». Si l’avocat mentionne son domaine de compétence, c’est pour faire connaître à sa clientèle qu’il voit surtout son expérience plus développée dans tel ou tel domaine.