Devenir substitut du procureur

Le substitut du procureur possède une mission clé au sein de la justice. En convoquant l’auteur d’un délit au tribunal ou en rangeant une plainte, il dimensionne la grandeur des faits. Au procès, il plaide l’intérêt public et suggère aux juges une sanction. Découvrez les points essentiels à savoir pour devenir substitut du procureur.

Rôle du substitut du procureur

Sous l’influence du procureur de la République, les substituts du procureur disposent de nombreuses missions considérables. Celles-ci se font dans le déroulement et la tenue des procès. Ces tâches comprennent :

  • le jaugeage de la gravité des faits,
  • l’analyse des plaintes et des infractions que la gendarmerie et la police lui ramènent,
  • la décision des suites de la procédure,
  • la direction de l’enquête policière,
  • le classement sans suite, la convocation d’un accusé au tribunal ou le renvoi devant un juge d’instruction,
  • la plaidoirie de l’intérêt de la société lors du procès,
  • la décision de saisir le tribunal ou de terminer par ranger le dossier si aucune preuve n’a été découverte,
  • la requête d’une peine,
  • la présentation de l’affaire aux magistrats.

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Formation utile

Pour faire le métier de substitut du procureur, il faut participer au concours du ministère de la Justice. Celui-ci vous permet d’entrer à la formation de l’ENM (École nationale de la magistrature). Avant de pointer le bout de son nez, des diplômes sont importants : au moins master 1, diplôme d’Institut d’Études Politiques ou IEP.

Les sortants de l’école normale sup sont aussi admis. L’âge comprend le dernier prérequis. Le postulant ne doit pas être âgé de plus de 31 ans. Il existe des sélections dans le concours et vous ne pourrez l’essayer que trois fois. La durée de formation de l’ENM est de 31 mois durant lesquels vous serez payé. Vous devez par la suite faire un examen décisif pour votre affectation.

Les qualités nécessaires

Concentration, esprit de synthèse et rigueur sont des qualités qu’un substitut du procureur doit avoir. Il est effectivement incité à prendre des dizaines d’appels chaque jour. À chaque requête, il doit être capable d’assimiler le cas, estimer si les faits sont assez sérieux. Et ce, pour passer à un procès et fournir les directives aux services qui le joignent. Par rapport au nombre élevé d’interlocuteurs auxquels le substitut du procureur fait face, il doit montrer un esprit d’équipe et de la diplomatie. En effet, un procureur coopère avec des juges, mais également des gendarmes, policiers.

Sans oublier les autres acteurs des services publics. Un substitut du procureur doit par ailleurs savoir plaidoyer son dossier. Pour ce faire, une agilité orale, à l’image des avocats, est décisive. L’argumentation est incluse dans son quotidien. Pour terminer, un substitut du procureur ne doit pas être affecté par la fatigue et le stress. Il décide de choses essentielles qui ont un effet immédiat sur la vie de ses concitoyens et ce 24h/24. Un substitut du procureur bosse énormément et peut même être éveillé pour s’occuper d’une affaire pressante.