Dorénavant, pour aller au collège, au lycée ou en stage, votre enfant n’hésite pas à vous réclamer un scooter. Pour d’autres, cet engin est utilisé juste pour le loisir. En effet, il est idéal pour un ado en quête d’autonomie. Cependant, le scooter ou une petite moto 50 ou 125CC nécessitent quelques précautions d’utilisation.
Le type de scooter qu’un mineur peut conduire
Si votre enfant a 14 ans, il peut piloter un cyclomoteur de petite cylindrée, comme le scooter ou la mobylette de moins de 50 CC. toutefois, il doit passer le permis AM.
Au cas où votre enfant n’est plus scolarisé, il doit suivre une formation théorique. Cela lui permet d’obtenir l’ASR ou une attestation de sécurité routière délivrée par une auto-école ou une association agréée par le préfet. Il doit également suivre une formation pratique de 8 heures à 2 jours. À la fin de cette formation, au moment de la dernière séquence sur la sensibilisation aux risques, il reçoit une attestation de suivi de la formation option cyclomoteur. Pour un mineur qui souhaite suivre cette formation, il doit être assisté par l’un de ses parents doit être présent.
En revanche, si votre enfant a 16 ans et plus, il peut conduire une moto deux-roues ou trois roues à moins de 125 CC et ne doit pas dépasser 15 CV, sauf s’il a un permis A1. Un mineur de plus de 16 ans doit être titulaire de l’ASSR2 ou de l’ASR pour passer le permis A1. Ce dernier comporte un examen théorique et un examen pratique. Votre enfant sera en mesure de le passer s’il a suivi au moins 20 heures de leçons, axées sur la maîtrise de la moto. En effet, il faut 8 heures sur piste et 12 heures sur route. Avant de passer le permis A1, l’accord d’un parent ou du tuteur légal est indispensable.
Les assurances scooters pour les mineurs
Quels que soient les types de la moto, qu’il soit scooter ou cyclomoteur, tous, les deux roues motorisées, même de petites cylindrées, doivent être assurées. Ainsi, les mineurs ne peuvent pas échapper à la règle.
Désormais, un enfant mineur peut souscrire seul son assurance scooter. Dans ce fait, le souscripteur doit être l’un de ses parents ou son représentant légal. La garantie responsabilité civile ou assurance au tiers est ainsi l’assurance minimum obligatoire. Cette dernière couvre les dommages corporels causés à autrui ou les dégâts matériels causés aux voitures, motos, vélos, etc.
Civilement, les parents sont tenus responsables des dommages causés par leurs enfants mineurs. Cela, s’ils exercent l’autorité parentale à l’égard de l’enfant ou s’il habite avec eux au quotidien. Si l’enfant commet un accident, ce sont les parents qui doivent les dommages et intérêts à la victime. En revanche, les enfants mineurs demeurent responsables pénalement et peuvent être passibles de sanctions.
Moyen d’assurer son enfant de façon optimale
Outre l’assurance responsabilité civile obligatoire, les assureurs proposent également des garanties et des options supplémentaires pour scooter. Elles sont vivement conseillées pour les jeunes conducteurs amateurs de deux-roues.
- Pour renforcer la protection de votre enfant, choisissez les garanties complémentaires, comme vol, forces de la nature, catastrophes naturelles, dommages collisions, dommages tous accidents, garantie conducteur, etc.
- Si vous cherchez ce qu’il y a de mieux pour votre enfant, optez pour des garanties qui procurent une couverture maximum, ou garantie conducteur incontournable. Néanmoins, si son scooter est neuf et qu’il a lui dû coûter une petite fortune, choisissez une assurance tous risques.
Les jeunes ne sont pas les seules personnes attirées par les scooters, les cambrioleurs eux aussi sont partants. En effet, vous devez bien étudier toutes les offres correspondant à chaque situation.
Choisir la meilleure assurance pour son scooter
Un jeune qui conduit un scooter doit absolument être assuré, même s’il est encore mineur et qu’il est donc sous la responsabilité directe de ses parents. On ne doit pas faire l’impasse sur quelque chose d’aussi important que l’assurance scooter, comme c’est le cas de tous les véhicules que l’on est amené à conduire dans sa vie, et de tant d’autres situations de la vie de tous les jours. Pour ce qui est de l’assurance d’un scooter, cela concerne aussi bien la responsabilité de la personne qui le conduit et qui, si elle a des droits, a aussi un comportement à adopter sur la route qui doit être en tout point conforme au code de la route. Pour prendre un exemple précis, si le scooter dépasse un autre véhicule alors qu’il n’en a pas le droit, il est en tort, mais si c’est un autre véhicule, qui roule trop vite et qui le percute, là le conducteur du scooter est dans son droit. C’est là que le fait de souscrire une assurance scooter adéquate joue un rôle : si le véhicule est endommagé, c’est celui qui n’a pas respecté les règles en vigueur qui devra régler les frais de réparation.
Bien connaître son scooter et savoir le démonter
Si l’on connaît bien son scooter, on sait si le dommage est important ou non. Certains conducteurs apprennent ainsi à démonter le batterie de leur scooter et à la remettre à sa place, parce qu’ils ont appris via ces informations complémentaires concernant la manière de faire l’opération dans les règles de l’art. On dit que plus on connaît son véhicule et mieux on le maîtrise, alors cela pourrait bien signifier que celui qui sait comment démonter la batterie ainsi que les différentes parties qui constituent son véhicule préféré et qui est capable de le remettre en état de marche, serait un conducteur hors-pair. Si c’est le cas, au fil du temps, comme il n’a pas eu de problèmes sur la route, il pourrait avoir la chance de payer moins cher pour ce qui concerne l’assurance du scooter qu’il conduit ainsi comme un as du volant depuis longtemps. Mais surtout, cela veut dire que s’il doit toucher à son scooter, ce ne sera pas pour faire des réparations suite à une collision, mais ce sera uniquement parce que cela lui fait plaisir de faire de la mécanique pendant son temps libre.